Armement   



L'armement du service de santé

 

     Comme toute force militaire de l'époque napoléonienne, le service de santé de l'armée était lui aussi équipé pour se défendre.

     Ils étaient amenés à  prodiguer des soins sur le champ de bataille se retrouvait trés facilement en avant des combats et risquaient comme les soldats d'être attaqués.

     Il devait également défendre les hôpitaux temporaires de campagne.

     C'est d'ailleurs pour cela que l'on peut voir sur un mur de la ferme de la Belle Alliance à Waterloo une stèle en l'honneur du service de santé qui défendit jusqu'au dernier leurs blessés.

 

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L'infanterie napoléonienne était équipé d'un sabre court, porté au baudrier à côté de la baïonnette. En 1806, ce sabre adopta de façon officielle le surnom de "briquet" que lui avaient donné par dérision les cavaliers. Avec sa poignée striée en laiton massif, il pèse environ 1,3 Kg. Son fourreau est en cuir de vache noir, avec des appliques de cuivre. Il est l'ancêtre du glaive d'infanterie qui perdurera dans l'armée française jusqu'à la IIIe République

 

 

 

  

S'inspirant en partie du modèle 1763-1766, ainsi que d'autres armes réalisées sous la Révolution (mais qui s’étaient avérées trop « fragiles »), Bonaparte réunit en 1800 une commission formée de contrôleurs d'armes de l'Ancien Régime et d'officiers d'artillerie, avec pour mission d’inventer un nouveau pistolet. Il en résulta le modèle « An IX », plus court que son prédécesseur, avec les caractéristiques suivantes :
- longueur : 352 mm,
- poids : 1,290 kg,
- canon de 7 pouces 5 lignes (201 mm), à 5 pans courts,
- calibre de 7 lignes 7 points (17,1 mm),
- platine du modèle 1777 corrigé, marquée « Mre imp. de St. Etienne » (Manufacture Impériale),
- calibre : 17.1 mm,
- garnitures en laiton.

 

 

Comme son nom l’indique, le fusil qui équipe les soldats de Napoléon est une création de la royauté. C’est alors l’un des meilleurs fusils du monde, avec son calibre de 17,1 mm. Après la Révolution et sous l’Empire, il connaît quelques modifications destinées à faciliter son montage, et reste fabriqué jusqu’en 1819. Son utilisation perdure cependant jusqu’à la disparition des armes à silex, vers 1840. Une version modifiée a été utilisée en Amérique du Nord (bassinet en fer et non pas en laiton).

  



Sur près de 2 millions d’armes produites, la manufacture de St-Etienne, dont cette copie porte la marque, en a sorti à elle seule près de 700.000. Sa portée maximale est de 200 m, mais la portée efficace est de 50 m, voire moins si le soldat a le sang froid d’attendre la charge de l'adversaire

 

 



                                        


La lance, qui servait au motage de la civière.

La civière démontée, le soldat était équipé d'une lance. Mais une fois montée, cette lance devenait les montants de la civière et la pointe de lance se démontait et servait de glaive comme décrit sur la gravure de droite au dessus.

 

L'épée remise par Napoléon à Dominique Larrey le soir de la bataille d'Eylau

L'illustre chirurgien avait perdu son épée au cours des combats et Napoléon lui remit en échange la sienne portant inscrit sur le fourreau, en dessous de la garde, le nom "Napoléon"



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