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Chansons d'empire
Auprès de ma blonde.. Dans les jardins d’mon père, les lilas sont fleuris (bis) Tous les oiseaux du monde, vienn’nt-y faire leur nid Refrain: Auprès de ma blonde, qu’il fait bon, fait bon, fait bon Auprès de ma blonde, qu’il fait bon dormir. ***** Tous les oiseaux du monde, vien’nt-y-faire leur nid (bis) La caill’, la tourterelle, et la joli perdrix ***** La caill’, la tourterelle, et la joli’ perdrix (bis) Et ma joli’ colombe, qui chante jour et nuit. ***** Et ma joli’ colombe qui chante jour et nuit (bis) Qui chante pour les filles, qui n’ont pas de mari. ***** Qui chante pour les filles qui n’ont pas de mari (bis) Pour moi ne chante guère, car j’en ai un joli. *****
Pour moi ne chante guère, car j’en ai un joli (bis) Il est dans la Hollande, les Hollandais l’ont pris. ***** Il est dans la Hollande, les Hollandais l’ont pris (bis) *****
Que donneriez-vous belle, pour avoir vot’mari? (bis) Je donnerais Versailles, Paris et Saint-Denis. ***** Je donnerais Versailles, Paris et Saint-Denis (bis) Les tours de Notre-Dame, et l’clocher d’mon pays ***** Les tours de Notre-Dame, et l’clocher d’mon pays (bis) Que donneriez-vous belle, pour avoir vot’mari? ***************************************************************
Madelon Pour le repos, le plaisir du militaire Il est là-bas, à deux pas de la forêt
Une maison au mur tout couverts de lierre “Aux Tourlouroux”, c’est le nom du cabaret La servante est jeune et gentille Légère comme un papillon Comme son vin, son oeil pétille Nous l’appelons: “La Madelon”
Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour Ce n’est que Madelon mais pour nous: c’est l’amour!
Quand Madelon vient nous servir à boire Sous la tonnelle, on frôle son jupon Et chacun lui racont’une histoire Une histoire à sa façon
La Madelon, pour nous, n’est pas sévère Quand on lui prend la taille ou le manton Elle rit, c’est tout le mal qu’elle sait faire Madelon! Madelon! Madelon!
Nous avons tous au pays une paysanne
Qui nous attend et que l’on épousera
Mais elle est loin, bien trop loin, pour qu’on lui dise
Ce qu’on fera quand la classe rentrera
En comptant les jours, on soupire
Et quand le temps nous semble long
Tout ce qu’on ne peut pas lui dire
On va le dire à Madelon
On t’embrasse dans un coins.Elle dit: “veux-tu finir!”
On s’figure que c’est l’autre. Ca nous fait bien plaisir!
Un caporal en képi de fantaisie
S’en fut trouver Madelon, un beau matin
Et, fou d’amour, lui dit qu’elle était jolie
Et qu’il venait pour lui demander sa main
La Madelon, pas bête en somme
Lui répondit en souriant:
“Et pourquoi prendrai-je un seul homme
Quand j’aime tout un régiment!
Tes amis vont venir, tu n’auras pas ma main
J’en ai bien trop besoin pour leur servir du vin”.
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La Marseillaise. Refrain
Aux armes, citoyens ! Formez vos bataillons !
Marchons (bis), qu’un sang impur abreuve nos sillons
Allons enfants de la patrie,
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie,
l’étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats ?
Ils viennent jusque dans bras,
Egorger nos fils, nos compagnes ! Refrain. Nous
entrerons dans la carrière
Quand nos
aînés n’y seront plus ! Nous y trouverons leurpoussière Et la trace de leurs vertus (bis) Bien moins jaloux de leur survivre Que de partager leur cercueil ! Nous aurons le sublime orgueil De les venger ou de les suivre.
Que veut cette hardée d’esclaube,
De traîtres, de rois conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Français ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Quel transport il doit exciter
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antigue esclavage ! Refrain
Quoi ! Des cohortes étrangères, feraient la loi dans nos foyers ! Quoi ! Ces phalanges mercenaires, Terrasseraient nos fiers guerriers (bis) Grand Dieu ! Par des mains enchaînées, Nos fronts sous le jonc ploieraient ! De vils despotes deviendraient, les maîtres de nos destinées!
Tremblez, tyrans ! Et vous, perfides L’approche de tous les partis, Tremblez ! Vos projets parricides Vont enfin recevoir leur prix !(bis) Tout est soldat pour vous combattre S’ils tombent, nos jeunes héros, La terre en produit de nouveaux Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes Portez et retenez vos coups, Epargnez ces tristes victimes A regret s’armant contre nous (bis) Mais ces despotes sanguinaires, Mais ces complices de Bouillé, Tous ces tigres qui sont sans pitié Déchirent le sein de leur mère
Amour sacré de la patrie, conduit, soutiens nos bras vengeurs Liberté ! Liberté chérie, Combats avec tes défenseurs (bis) Sous nos drapeaux, que la victoire, accoure à tes mâles accents ! Que tes ennemis expirants, voie ton triomphe et notre gloire. ************************************************************************
Paroles : Ah ! ça ira
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Veillons au salut de l’empire
Veillons au salut de l’Empire, Veillons au maintien de nos droits
Si le despotisme conspire, Compirons la perte des rois
Liberté! Liberté! Que tout mortel te rende hommage!
Tyrans, Tremblez, vous allez expier vos forfaits
Plutôt la mort que l’esclavage!
C’est la devise des Français! (Bis)
Du salut de notre patrie, Dépend celui de l’univers
Si jamais elle est asservie, Tous les peuples sont dans les fers
Liberté! Liberté! Que tout mortel te rende hommage!
Tyrans, Tremblez, vous allez expier vos forfaits!
Plutôt la mort que l’esclavage!
C’est la devise des Français! (Bis)
Ennemis de la tyrannie, Paraissez tous, armez vos bras!
Du fond de l’Europe avilie, Marchez avec nous aux combats!
Liberté! Liberté! Que tout mortel te rende hommage!
Tyrans, Tremblez, vous allez expier vos forfaits
Plutôt la mort que l’esclavage!
C’est la devise des Français! (Bis)
Jurons! Union éternelle, Avec tous les peuples divers
Jurons une guerre immortelle, A tous les rois de l’univers
Liberté! Liberté! Que ce nom sacré nous rallie!
Poursuivons les tyrans, punissons leurs forfaits!
On ne voit plus qu’une patrie
Quand on a l’âme d’un Français! (Bis)
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L ‘oignon
J’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon quand il est bon
J’aime l’oignon frit à l’huile
J’aime l’oignon, j’aime l’oignon.
Refrain: Au pas! Camarad’ au pas! Camarad’ au pas!
Au pas! Au pas! (Bis)
Un seul oignon frit à l’huile
Un seul oignon nous chang’en lions
Un seul oignon frit à l’huile
Un seul oignon, un seul oignon.
Et pas d’oignons aux Autrichiens
Non pas d’oignons à tous ces chiens
Et pas d’oignons aux Autrichiens
Non! Pas d’oignons! Non! Pas d’oignons!
Aimons l’oignon frit à l’huile
Aimons l’oignon car il est bon
Aimons l’oignon frit à l’huile
Aimons l’oignon! Aimons l’oignon! **********************************************************************
Où peut-on être mieux ?
Où peut-on être mieux,
où peut-on être mieux,
qu’au sein de sa famille !
Où peut-on être mieux,
où peut-on être mieux,
qu’au sein de sa famille !
Tout est contant, tout est heureux,
le coeur, les yeux,
le coeur, les yeux.
Chantons, aimons,
chantons, aimons.
Comme nos bons alleux !
Chantons, aimons,
chantons, aimons,
Comme nos bons alleux,
Comme nos bons alleux !
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L e trente et un du mois d’août.
Le trente et un du mois d’août, Le trente et un du mois d’août. On vit venir sous l’ vent à nous, On vit venir sous l’vent à nous, Une frégate d’angleterre Qui fendait la mer et les flots, C’était pour attaquer Bordeaux.
Refrain: Buvons un coup, lala, Buvons en deux, c’est mieux, A la santé des amoureux, A la santé de l’Empreur de France, Et merde au Roi d’angleterre qui nous a déclaré la guerre.
Le commandant du bâtiment, (bis) Fit appeler son lieutenant, (bis) Lieutenant, te sens-tu capable, Dis-moi, te sens-tu assez fort pour prendre l’Anglais à son bord.
Le lieutenant, fier et hardi, (bis) Lui répondit;” Capitaine oui”, (bis) Faites branle-bas à l’équipage, Je vas hisser not pavillon qui restra haut, nous le jurons!
Le Maître donne un coup d’sifflet, (bis) Pour faire monter les deux bordées, (bis) tout est paré pour l’abordage, Hardis gabiers, fiers matelots, braves canonniers, mousse petiots!
Vire lof pour lof en arrivant, (bis) Je l’abordions par son avant, (bis) A coup de hâches d’abordage, De piques, de sabres, de mousquetons, en trois cinq sec, je l’arrimions !
Que dira-t-on du grand rafiot, (bis) A Brest, à Londres et à Bordeaux, (bis) Qu’a laissé prendre son équipage, Par un corsaire de dix canons, lui qu’en avait trente et si bons. ***********************************************************************
Jean-François de Nantes
oué ! oué ! oué ! Gabier sur la fringante, Oh ! Mes boués ! Jean-François !
Débargue en find’campagne, / Fier comme un roi d’espagne,
Une montre, une chaîne / Volant une balaine
En vidant la bouteille, / Tout son or appareille. Montre et chaîne s’envole, / Mais il prend la vérole.
On lui coupera son membre / Tout dret au ras du ventre!
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Les vignes.
Que fait nos vignes, la voilà la jolie vigne.
La voilà la jolie vigne au vin,
La voilà la jolie vigne.
De vigne en branche, la voilà la jolie branche.
De vigne en branche, la voilà la jolie branche.
Mangi, mangeons, mangeo le vin,
La voilà la jolie branche au vin,
La voilà la jolie branche. ********************************************************************
Te souviens - tu ?
Te souviens-tu disait un capitaine
Au vétéran qui mendiait son pain
Te souviens-tu qu’autrefois dans la plaine
Tu détournas un sabre de mon sein
Sous les drapeaux d’une mère chérie
Tous deux jadis nous avons combattu
Je me souviens car je te dois la vie
Mais toi soldat, dis-moi t’en souviens-tu?
Il s’en souvient car il te doit la vie
Mais toi soldat, dis-moi t’en souviens-tu?
Te souviens-tu de ces eaux trop rapides
Où le Français acquit tant de rameaux
Te souviens-tu que sur les pyramides
Chacun de nous osa graver son nom
Malgré les vents malgré la terre et l’onde
On vit flotter après l’avoir vaincu
Nos étendarts sur le berceau du monde
Dis-moi soldat, dis-moi t’en souviens-tu?
Nos étendart sur le berceau du monde
Dis-moi soldat, dis-moi t’en souviens-tu?
Te souviens-tu mais ici ma voix tremble
Car je n’ai plus de nobles souvenir
Bientôt l’ami nous pleurerons ensemble
En attendant un meilleur avenir
Mais si là-bas planant sur ma chaumière
Me rappelait au repos qu’il m’est dû
Tu fermeras doucement ma paupière
En me disant:”soldat t’en souviens-tu?”
Tu fermeras doucement ma paupière
En me disant:”soldat t’en souviens-tu?”
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Paroles : Chant du départ
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Paroles : Dansons la carmagnole
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Paroles : Aux bons citoyens
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Paroles : Frères, courront aux armes
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Paroles : Le condamné à mort
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Paroles : Le départ du conscrit
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Paroles : Le grand projet
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Paroles : Le sans souci patriote
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Paroles : Le soldat mécontent
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